Nouvelle-Calédonie : tout ultimatum ruinerait le nécessaire retour du dialogue

 

– Jeudi 24 mai 2024

Le Parti socialiste, le groupe Socialistes et Apparentés à l'Assemblée nationale, le groupe Socialiste, Écologiste et Républicain au Sénat

 

Après une visite éclair en Nouvelle-Calédonie, le Président de la République a fait plusieurs annonces qui vont dans le sens de la reprise impérative du dialogue.

Il s’est engagé à ce que la réforme du corps électoral ne passe pas en force, a accentué la nécessité de restaurer l’impartialité de l’État et de reprendre le dialogue en vue d’un accord global. Ces reculs correspondent à la position des socialistes depuis l’annonce de la réforme.

Il s’agit désormais de s’appuyer sur cette ouverture pour retrouver le calme et des perspectives politiques, par la reprise du dialogue auquel doivent pouvoir participer tous les mouvements indépendantistes et non-indépendantistes dans leur diversité.

Les socialistes resteront vigilants sur les suites du voyage : un accord global demande du temps, surtout après les plaies ouvertes par cette crise. Le point d’étape fixé dans un mois ne peut pas être un nouvel ultimatum. Cette ambiguïté doit être levée. 

Faisons preuve de confiance dans la qualité des discussions à venir : toutes les parties prenantes ont conscience de l’urgence économique et sociale à laquelle est confrontée la Nouvelle-Calédonie. Rien ne se résoudra dans l'urgence.

 

 

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