L’hostilité des Français au projet de loi sur les retraites est croissante. Au lieu de rechercher l’apaisement et le dialogue autour d’une réforme juste, le gouvernement a choisi de passer en force avec la présentation en Conseil des ministres d’un projet, sans évaluation réelle de ses conséquences ni éléments sur la nature de son financement.
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Les impensés et les impasses sont si nombreux qu’un tiers du projet renvoie à des ordonnances. On demande au Parlement d’adopter en urgence un texte dont les fondamentaux seront connus après le vote.
La méthode est grossière. Ce n’est certes pas « la dictature » pour rentrer dans la polémique ouverte par le président mais c’est déjà une insulte à la démocratie.